Sahih al Boukhari

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*** Tarawih 1432 (2011) ***

Mardi 20 Décembre 2011

Le Saint Coran

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Le livre du début de la révélation ft Ju^ l-JUS'Aifân) selon Ibn Chihâb (az-Zouhrî, Mohammad Ibn Mouslim) selon 'Orwa Ibn az-Zoubayr selon 'Â'icha, la mère des croyants, qui dit :Matn : Le Messager de Dieu a commencé à recevoir la Révélation sous forme de songes prémonitoires. Jamais il ne faisait un songe qui ne s'avérât exact comme l'éclat du jour. Il eut ensuite un penchant vers la solitude ; il se retirait dans la grotte de Hirâ' en recueillement pendant plusieurs jours jusqu'à ce qu'il éprouvât le besoin de revoir sa famille. Alors il se réapprovisionnait (et regagnait la grotte). Il retournait chez Khadîja faire ses provisions pour d'autres jours de retraite, jusqu'au jour oii il reçut la vérité dans la grotte de Hirâ' : l'Ânge lui apparut ! « Lis ! lui dit-il. — Je ne sais pas lire ! répondit-il. » Il s'empara de moi, dit le Prophète m'étreignit à m'étouffer, me relâcha et dit : « Lis ! — Je ne sais pas lire ! lui dis-je. » Il s'empara de moi une deuxième fois, m'étreignit à m'étouffer, me relâcha et dit : « Lis ! — Je ne sais pas lire ! lui dis-je. » Pour la troisième fois, il se saisit de moi, m'étreignit à m'étouffer, me relâcha et dit : « Lis au non de ton Maître, Celui qui crée. Il a créé l'homme de quelque chose qui s'accroche '. Lis, la bonté de ton Maître est infinie ! » (Sourate 96, al- 'Alaq, versets 1-3).Le Messager de Dieu retourna chez lui avec ces versets, « le cœur palpitant Arrivé chez Khadîja, fille de Khouwaylid, (Dieu en soit satisfait), il dit : « Couvrez-moi ! Couvrez-moi ! » On le couvrit. Quand il revint de sa frayeur il fit part à Khadîja de ce qui lui était arrivé, et dit : « J'ai crains pour ma vie ! — Point du tout ! lui dit-elle. Je jure que tu ne connaîtras jamais d'ignominie, car tu entretiens de bons rapports avec tes proches, tu assumes les lourdes charges, tu subviens aux besoins des dénués, tu pratiques l'hospitalité, et tu défends les justes causes !Sur ce, Khadîja conduisit le Messager de Dieu chez Waraqa Ibn Nawfal Ibn Asad Ibn al-'Ouzza, un cousin à elle. C'était un homme qui avait embrassé le Christianisme à l'époque préislamique ; il savait l'hébreu, et avait traduit une bonne partie de l'Evangile en hébreu. A cette époque, il était vieux et aveugle. « Cousin, lui dit Khadîja, écoute ce que dit ton neveu^ ! — Cher neveu, que vois-tu ? lui dit Waraqa. » Le Messager de Dieu lui rapporta son cas ! « Mais, c'est l'Ange que Dieu fit descendre à Moïse Î dit Waraqa. Plût au Ciel que je fusse dans ma pleine force ! Plaise à Dieu que je sois vivant le jour oii ton peuple te bannira ! — Quoi ? dit-il. On me bannira ? — Oui, dit Waraqa, nul n'est venu annoncer ce que tu annonces sans se faire d'ennemis. Si je reste vivant jusqu'à ce jour, je te prêterai main forte ! » Waraqa ne tarda pas à mourir, et la Révélation se relâcha.(Voir aussi les hadîth n° 3393,4953, 4955, 4956, 4957, 6982).Commentaire1. Dieu a initié Son Messager à recevoir la Révélation d'abord par les songes, puis par des communications insolites (tels que le salut de la pierre à la Mecque à son passage, etc.), puis1. Cela pourrait être (comme pour le monde animal) le stade de morula ou de blastura ou de gastrula.2. Voir fin du hadîth n°4 avec sa variante.3. Khadîja utilisa cette expression pour susciter la tendresse chez son cousin Waraqa.55

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